Par Eugénie Barba le 07.09.2023 à 14h35 Lecture 5 min. Abonnés
Cette semaine, le cours du pétrole a atteint son plus haut niveau depuis novembre 2022, dépassant les 90 dollars le baril. Une hausse qui se répercute normalement en bout de chaîne directement sur les prix à la pompe.
L’Arabie Saoudite a annoncé mardi 5 septembre qu’elle allait continuer de réduire sa production de pétrole, et ce jusqu’à fin 2023.
SYSPEO/SIPA
Depuis début juillet, les automobilistes doivent à nouveau dépenser plus pour faire le plein de carburant. Le prix moyen de l’essence est en effet passé de 1,7895 euro le litre à 1,9265 euro début septembre. En l’espace de deux mois, le prix moyen du gazole est, de son côté, passé de 1,6658 à 1,8587 euro, selon les derniers chiffres du ministère de la Transition écologique.
Cette hausse des prix est principalement due à l’augmentation du cours du pétrole. En cause: l’Arabie Saoudite a réduit début juillet sa production de pétrole d'un million de barils par jour (bpj). Le problème, c'est que cette hausse pourrait encore s'accentuer dans les semaines, voire les mois à venir. Car le premier exportateur de pétrole dans le monde vient d'annoncer qu'il allait poursuivre sa baisse de production jusqu’à fin 2023. "La production du royaume pour les mois d'octobre, de novembre et décembre sera d'environ neuf millions de bpj", a précisé le ministère saoudien, mardi 8 septembre dans un communiqué. Or, sa capacité journalière est officiellement de douze millions de bpj.
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