Déjà partenaire de la Nasa, Framatome crée une division Framatome Space pour assoir ses positions outre Atlantique et convertir le spatial européen au nucléaire. Grégoire Lambert, vice-président de la stratégie de Framatome, a expliqué comment à L’Usine nouvelle.
Après une division Framatome Defense en 2020, Framatome Healthcare en 2021, filiale nucléaire industrielle d’EDF à 75 %, Framatome, a annoncé mi-octobre la création d’un Framatome Space. Davantage une marque ombrelle des activités de l’entreprise liées au spatial qu'une nouvelle division, Framatome Space doit permettre à l'entreprise «de consolider les partenariats aux États-Unis et être présent sur les stades de concrétisation des grands programmes d’exploration», mais aussi, «d’apporter de nouvelles solutions nucléaires au spatial européen», explique à L’Usine nouvelle Grégoire Lambert, vice-président de la stratégie de Framatome et responsable de Framatome Space. Ce denier veut notamment montrer aux Européens, «qu’il y a des briques nucléaires qui manquent sur la partie industrielle de ces programmes spatiaux» et que Framatome maitrise une partie des technologies.
L’industriel produit des cuves, des générateurs de vapeur, des systèmes de contrôle, des commandes et des assemblages de combustible pour les grands réacteurs nucléaires civils, notamment les EPR. Il a aussi des activités dans la défense, la santé et déjà un pied dans le spatial «Nous fournissons déjà à l’industrie spatiale des dômes pour les réservoirs des lanceurs et de l’hafnium pour les alliages durcis des engins spatiaux. Avec la création de Framatome Space, nous passons à la vitesse supérieure», explique Bernard Fontana, le PDG de Framatome, dans un communiqué. Dans son usine de Jarrie en Isère, Framatome transforme le zirconium en Hafnium avec un procédé unique au monde.
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