[L'industrie c'est fou] Glowee réinvente la lumière urbaine... avec des bactéries

Il y a 3 années 633

Du design à la deeptech, le parcours de la pépite francilienne Glowee est atypique, reconnaît volontiers sa fondatrice, Sandra Rey. L’origine de son projet ? Un concours étudiant, au cours duquel elle s’est penchée sur la bioluminescence pour l’éclairage urbain. Avant de lancer sa start-up fin 2014 afin de développer le concept.

Après s’être intéressée aux modifications génétiques, Glowee fait le choix « plus simple à développer » de bactéries marines naturellement bioluminescentes, qu’elle sélectionne et fait évoluer pour en doper l’éclat et la stabilité. Au sein de « réacteurs » – des aquariums aux apports en nutriments et en oxygène contrôlés –, ces micro-organismes diffusent un éclairage « doux, agréable et naturel ». « À la place de points lumineux intenses placés en hauteur, nous voulons appliquer la lumière sur des surfaces diverses, à des hauteurs accessibles, pour créer des éclairages plus intéressants et moins perturbateurs de la biodiversité », décrit la designeuse.

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Pour atteindre la cible, les 12 salariés de Glowee combinent recherche scientifique et quête de marchés intermédiaires. Aujourd’hui,

Glowee propose son système d’éclairage bioluminescent pour des événements intérieurs... tout en planchant sur la résistance à la lumière du soleil et aux variations de température pour lui faire mettre le nez dehors. Le créneau a convaincu la ville de Rambouillet (Yvelines) – pour laquelle Glowee travaille sur un objet de signalétique innovant – mais aussi la Commission européenne, qui a subventionné la pépite à hauteur de 1,7 million d’euros en 2020 dans le cadre d’un programme dédié à l’innovation de rupture.

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