Pour faire face au manque de compétences et aux enjeux de reconversion des salariés de l'automobile, la France va lancer une académie de la batterie à la rentrée 2021.
D'un côté, il s'agit de limiter la casse sociale liée à la transition vers la voiture électrique. De l'autre, les industriels décrivent une guerre des talents liée à la rareté des compétences dans les batteries. Pour affronter ces deux problématiques, l’État français a signé, mardi 6 juillet, un partenariat avec l'incubateur européen EIT InnoEnergy pour déployer l'académie européenne de la batterie en France.
800 000 travailleurs européens à former
En quelques jours, les annonces sur les gigafactories françaises se sont multipliées. Renault s’est associé à Envision à Douai (Nord), Stellantis poursuit ses plans avec Saft à Douvrin (Pas-de-Calais) et la start-up Verkor a levé 100 millions d’euros pour une usine pilote… “Les enjeux sont considérables”, souligne le gouvernement français. Et la tendance dépasse nos frontières. L’exécutif européen estime qu’il faudra former et requalifier 800 000 travailleurs européens entre 2021 et 2025 pour l’ensemble de la chaîne de valeur de la batterie.
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