Selon Le Monde, une information judiciaire portant sur une douzaine d'infractions potentiellement commises à la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme) entre 2017 et 2021 a été ouverte. « Non-déclaration d'incident ou d'accident », « mise en danger d'autrui », et « faux et usages de faux » figurent dans la liste des chefs d'accusation.
Les déboires continuent pour EDF. Sous le feu des critiques en raison des problèmes de corrosion qui affectent son parc nucléaire, le groupe va devoir répondre à de graves accusations concernant la centrale du Tricastin, située sur la commune de Saint-Paul-Trois-Châteaux (Drôme). Comme le révèle Le Monde jeudi 9 juin, une information judiciaire a été ouverte début mai au pôle de santé publique de Marseille (Bouches-du-Rhône), évoquant une douzaine d'infractions au Code pénal et au Code de l'environnement potentiellement commises sur le site entre le début de l'année 2017 et la fin de l'année 2021.
L'information judiciaire comprend notamment les chefs d'accusation suivants : « Non-déclaration d'incident ou d'accident », « mise en danger d'autrui » avec risque immédiat de mort ou d’infirmité par violation manifestement délibérée d’une obligation réglementaire de sécurité ou de prudence, « faux et usages de faux », « déversement dans l'eau par violation manifestement délibérée d’une obligation de prudence d’une substance entraînant des effets nuisibles », « obstacle au contrôle des inspecteurs de la sûreté nucléaires » et « harcèlement moral ».
Une « politique de dissimulation »
[...]
Cet article est réservé à nos abonnés
Soutenez un journalisme d'expertise.
Déjà abonné ? Connectez-vous
VOS INDICES
source