Si les militants écologistes n’ont pas pu empêcher la tenue de l’assemblée générale de TotalEnergies à Paris le 26 mai, ils ont obligé le PDG, Patrick Pouyanné, à justifier, une fois de plus, sa stratégie climat.
Ils étaient 500, selon Patrick Pouyanné, à avoir «eu le courage de venir» ce vendredi 26 mai pour assister à l’assemblée générale (AG) de TotalEnergies. Malgré les menaces de militants du climat de bloquer la réunion et les recommandations du groupe à ses actionnaires de suivre les débats et voter à distance, ils étaient bel et bien là en "présentiel". Les forces de l’ordre, sollicitées en amont par Total, et qui ont délogé à coup de gaz lacrymogène les manifestants et bouclé le quartier de la salle Pleyel à Paris, leur ont permis d’entrer. Le PDG du groupe a d’emblée «regretté les conditions de l'AG et d’avoir dû faire appel aux forces de l’ordre pour qu’elle puisse se tenir», et prévenu qu’en 2024, le 24 mai, «elle aurait probablement lieu au siège de l’entreprise», à La Défense.
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